❝ J'ai faim. Nourris moi de tes sentiments. ❞ Ft. Perlouu. ♥

J'étais réveillée depuis un bon bout de temps. À vrai dire, j'avais vu presque tous les guerriers se lever et partir soit chasser ou patrouiller. J'avais envie de les suivre et de leur dire "je peux vous accompagner ?", mais j'avais peur de trop me faire remballer. De toutes façons, je n'étais même pas motivée à aller chasser. Je voulais certes aller me dégourdir les pattes, mais pas chasser. Disons, que, j'étais fatiguée. Fatiguée mais de bonne humeur, oui. En tout cas, il fallait en profiter, car je suis rarement de bonne humeur. À quoi ça sert, d'être de bonne humeur, mise à part se laisser marcher dessus et devenir complètement... débile ? Bref, moi quand on me dit "ouais t'es de bonne humeur aujourd'hui", je le prends mal. Très mal. J'ai mon caractère, et mon caractère me dit que si je suis de bonne humeur, ça va mal aller pour moi. Mais bon. Cessons de parler de ceci-cela et levons nous, plutôt que de dire des bêtises. Je n'avais pour le moment pas faim, et je passa devant le petit tas de gibier comme si de rien n'était. Je quitta le clan. Personne ne m'avait vue. À vrai dire, cela ne me dérangeait pas, mais quand même un peu quoi hein, j'aime me faire remarquer, cela reste une de mes grandes passions. Mes fines pattes musclées prirent la direction du clan de l'Ombre, demandez-leur pourquoi, si elles ne vous tuent pas directement. Je décida de les contrôler un petit peu, quand même. Je me dirigea vers la belle cascade. Je sais que je n'ai rien à faire là-bas, mais purée ce que je peux aimer cet endroit. Mon père martyrisait mon apprentissage, là-bas. ce qui était pratique car, si un Ombreux nous croisait, on pouvait s'entraîner sur lui. J'y ai appris que les chats du Clan de l'Ombre se battaient mal. En tout cas, beaucoup plus mal que moi. Je m'approcha de mon lieu, puis trempa une patte dedans. J'adore l'eau. Mon père m'y apprenait à pêcher, même si je ne sais plus, pêcher. M'enfin. Je m'assis, scrutant le vide. Crac. Un bruit m'intrigua, c'était, bien entendu, ce fameux "crac". Tout en regardant le même endroit depuis avant, je me prépara si un combat devait s'y faire. Puis la bête s'approcha. Je détendis mes muscles, ne regardant nul part, ne respirant aucune odeur, ce que fit que je ne savais pas de quel Clan était le chat. Stupide, non ? Je dis ça, mais je le suis. Stupide.